¡Argentina! Lo mejor...
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¡Ola los gringos!
Je suis actuellement à Salta avec 5 "locos" à vélos qui se nomment les Zarmalouloux. Je les ais rejoints à Cordoba, ou plus précisement à Capilla del monte. Ils s'y trouvaient depuis deux semaines avec des argentins qui y construisent leur maison et cherchent à vivre au plus près de la nature. Puis nous avons pris la route en companie de Juan Pablo, un autre Argentin qui a voyagé avec nous pendant un mois.
Après deux jours de route, nous avons été acceuillis par des connaissances de Juan Pablo à San Marcos. Un oasis au pied de la montagne. Tout le monde ici construit sa maison en terre crue, en paille, en pierre et en bois. Chaque famille se connait et tout le monde se retrouve pour jouer de la musique et manger ensemble. Nous avons passer deux jours ici en compagnie de gens qui prennent le temps de vivre simplement, qui sont animés d'une réelle philosophie de vie et qui vivent en harmonie entre eux et avec leur milieux.
...La fine équipe lors d'une ballade en montagne...
Puis nous sommes passé par les salines, un desert de sel.
Tout plat, tout blanc...Le genre de paysage où l'on pourrait se dire que nos mirettes n'auront pas grand chose à se mettre sous la paupière pour se divertir. Mais c'est surtout le genre de paysage qui impose le respect; comme la mer. On a d'ailleurs tous eut la sensation que le vent, qui nous a porté toute la journée, nous avait déposé à l'océan, lorsqu'on a aperçu, à 1 km sur notre gauche, un bour de saline. On s'arrête pour admirer ce bout d'immensité, et le temps s'arrête avec nous. Cet océan ne fait pas de bruit, ne bouge pas,le temps n'a pas de prise sur lui.
Le temps reprend sa route au même moment que nous et la nuit arrive bientôt. Nous trouvons le chemin qui mêne à l'entrée des salines pour y passer la nuit. Prospero, 85 ans, est le dernier homme que nous croisons avant d'entrer dans ce monde vierge. Il est garde barrière dans une maison qui autrefois voyait passer les trains pour le commerce du sel. Elle a peût être vu passer des bateaux avant que l'eau se retire, il y a 70 ans. C'est nos vélos qui passent maintenant sous ses fenêtres. Nous posons nos roues sur ce sol étrange. Le sel craque sous les pneus et notre avanncée est lente. On s'empresse de dessendre de nos montures pour se frotter à cette matière, une fine couche de sel dure qui repose sur une terre molle. Lorsque nos doights s'y frottent, ça donne l'impression d'une glace au chocolat avec du sucre glace. Lorsque c'est nos pieds nus, c'est comme si on marchait sur de la neige, mais chaude... ça fond sous les pieds et ça fait un bruit de coton.
Sur nos visages il y a un sourire incontrollable, comme gravé d'une oreille à l'autre. Et quand la joie s'invite comme ça, elle insuffle parfois en nous des comportements qui peuvent paraître étranges.
Certains d'entre nous se mettent à tourner sur eux même, comme des derviches tourneurs. La ligne d'horizon étant partout au même niveau, les yeux ne se faiguent pas, il est possible de tourner très longtemps, toutes les couleurs de mélangent... et même lorsque lón sárrête, la terre et le ciel continuent de tourner autour de nous à ne vitesse infernale.
La nuit tombe, pendant que certains allument un feu, d'autres construisent un four avec des briques (reste de l'ex chantier d'exploitation du sel) et de la glaise, pour faire du pain. Les flammes ne crééent pas seulemment de belles couleurs sur les visages, comme d'habitude, mais se reflètent aussi sur le sol blanc. Un cercle chaleureux s'offre à nous, la soirée peut commencer dans ce lieux magique.
Mais le lendemain matin nous rencontrons des personnes étranges:
Les argentins sont d'une grande hospitalité, chaque soir nous trouvons un lieux où planter nos tentes, faire un feu et de la musique. Certains nous rejoignent autour du feu pour discuter. Presque tout les week-end nous sommes invités pour partager un asado. Et on nous souhaite tellement Suerte ( = bonne chance ) partout qu'on a put emmagasiné notre dose de chance pour tout le reste du voyage.
Sur les places de villages, les marchés ou les écoles, un spectacle Zarmalouloulesque s'installe pour un bon moment de rigollade et d'échange.
Ici, à plus de 3000 mètres: El Infiernillo. Plutôt sympa l'enfer argentin. On y rencontre une famille française qui voyage à vélo (qui est sur cette photo) avec qui on va rouler plusieur jours. Les paysages sont complètement fous, nous passons d'un versant tropical, où c'est presque la jungle, à un versant semi desertique, de l'autre côté de la montagne. Les cactus sont gigantesques et les pierres d'un sesissant.
Puis on fête mon anniversaire dans cet endroit magique. Un prés à chevaux entouré par les montagnes à 2800 mètres d'haltitude. On fait un feu dans l'un de ces cercles de pierre et une mer de nuages s'invite pour créer une une athmosphère vraiment spéciale. Une soirée de fou...
Pour plus de récits et de points de vue sur se périple en Argentine , je vous invite à visiter le blog des Zarmalouloux.